Qui suis-je ?

Comment parler de Sylvie Fontanieu sans parler de sa différence, sa singularité, ses facultés, son histoire hors du commun !

Sylvie, est une femme mariée depuis 1988, mère de deux enfants. Elle a deux frères et une sœur jumelle « kidnappée » à la naissance, un souvenir qui la hante encore aujourd’hui. Elle a grandi dans un milieu hostile avec une mère dépressive qui a fait plusieurs tentatives de suicide, un père violent, subi deux abus sexuels et n’a jamais connu de climat familial serein, chaleureux ou réconfortant. Longtemps accusée par sa mère d’avoir tué sa sœur, elle a beaucoup souffert de cette absence et compensait en prenant du poids, inconsciemment, c’était comme si son corps mangeait pour deux. Sa mère était persuadée que lorsque Sylvie était dans son ventre, elle profitait deux fois plus que sa sœur, ce qui, avait entrainé la mort de cette dernière. Elle avait fini par se créer son propre univers, sa bulle pour voyager, se sentir bien. Plus tard, elle comprendra que son âme voyageait réellement dans d’autres mondes, dans d’autres lignes de temps, là où chaque personne, chaque animal vit en paix et en harmonie…

Aujourd’hui, elle réside depuis 2003 en Essonne, à Angervilliers où elle a installé son cabinet. Elle oscille entre son domicile et Plazac en Dordogne où, depuis août 2022, elle se rend une semaine tous les deux mois pour exercer son activité.
Loin d’être une élève modèle à l’école, elle s’ennuyait et manquait énormément de cours mais elle finira tout de même par obtenir son B.T.S. en comptabilité, plus par dépit que par choix pour celle qui souhaitait exercer au départ dans le paramédical. Elle débute dans un cabinet d’expert-comptable en tant que salariée puis rejoint en 1994, une structure plus importante afin de se libérer du temps et exercer en parallèle ce qui l’anime réellement :  la lecture des auras, les soins énergétiques et les massages.

En mars 2008, après une capsulite et une dépression qu’elle interprète plus comme des signes de l’Univers pour l’inciter à se mettre à son compte, elle démissionne, non sans peurs, et ouvre à temps complet son cabinet à son domicile. L’avenir ne tardera pas à lui donner raison, les clients affluent dès la première semaine et l’agenda se remplit chaque jour. En réalité, le monde mystique ne lui est pas étranger car certains membres de sa famille étaient déjà médiums et guérisseurs. Toute petite, dès l’âge de quatre ans, elle se souvient avoir été enlevée et emmenée sur un vaisseau. Elle avait et a encore la faculté de voir et de communiquer avec les morts et les galactiques et cela ne l’effrayait absolument pas. Elle était convaincue que tout le monde était comme elle ! c’est à la suite de railleries de ses camarades qu’elle comprendra que le silence est son meilleur allié et qu’elle ne doit pas tout raconter.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Sylvie n’était pas une petite fille comme les autres ! Elle parlait et voyait la Vierge Marie, observait beaucoup les étoiles, s’intéressait aux cartes et à la boule de cristal et soignait déjà certaines personnes de sa famille, en apposant simplement ses mains sur elles. A 10 ans, sa mère lui avait offert son premier jeu de tarot et elle étudiait tous les livres de géographie pour comprendre le fonctionnement de la terre. Vers douze ou treize ans, elle développait un réel intérêt pour la Bible, le Coran et les livres d’Alan Kardec quand d’autres jeunes filles commençaient à regarder les garçons.

Elle se sentait différente, incomprise, pas à sa place et s’interrogeait souvent sur la raison pour laquelle elle était venue s’incarner sur terre – et c’est encore le cas actuellement. Elle était bien plus adulte que les enfants de son âge et avait très peu d’amis. Au fond d’elle-même, elle était persuadée venir d’une autre planète. C’est ce mal-être si profond qui l’amènera à faire une première tentative de suicide à l’âge de dix ans puis une seconde à vingt-huit ans.

Pour celle qui cohabite parfaitement bien avec le monde occulte, elle avait fait l’objet dès sa naissance, d’une première attaque maléfique et avait été sauvée par sa famille. Par la suite, elle en affrontera d’autres, à plusieurs reprises, certaines particulièrement violentes, jusqu’à frôler de justesse la folie voire la mort, comme en 2014 où il lui aura fallu beaucoup de temps pour s’en sortir.

Elle connaîtra pendant huit années la nuit sombre de l’âme qui lui apportera, somme toute, de grands changements intérieurs lui permettant ainsi de nettoyer tous les schémas répétitifs, les croyances limitantes, les choix de vie antérieurs afin de s’élever vibratoirement. Car Sylvie ne poursuit qu’un but, celui de pouvoir aider les autres à se reconnecter au Divin pour s’auto soigner, modifier nos cellules, notre A.D.N., les conseiller en les orientant le cas échéant, vers un autre thérapeute. Et c’est bien ce qui la motive, donner la possibilité à chacun de s’auto guérir, se reconnecter les uns aux autres, vibrer ensemble l’amour universel pour un monde meilleur et ce n’est pas une lubie pour elle, mais le monde de demain !

Avide d’apprendre, elle suivra par la suite diverses formations et stages sur notamment le magnétisme, la sophrologie, la micro kinési, la géobiologie, le Reiki, l’E.F.T. les sons, les cristaux, qui viendront s’ajouter aux soins esséniens et à la lecture de l’aura qu’elle propose déjà. De toutes ces pratiques, elle en tirera les enseignements nécessaires pour soigner sa patientèle et deviendra formatrice 20 années durant.

Sylvie, c’est cette femme à la fois débordant d’énergie, sincère et spontanée – une femme vraie, incapable de rester inactive redoutant toujours de s’ennuyer – une femme à la curiosité intarissable, intelligente, avec de fortes convictions, un franc-parler qui lui a valu bien des déboires – une femme qui s’intéresse à la physique quantique, aux civilisations anciennes, nourrit sans arrêt son esprit à travers les livres et les documentaires et expérimente. Elle envisage dans un proche avenir de créer des groupes de paroles pour
échanger sur divers sujets, libérer les mots, se recentrer, amener les compréhensions et finir par un soin collectif.

À l’image du peintre, elle déploie aujourd’hui ses propres couleurs, se libère de ses chaînes, de ses anciens schémas, de ses croyances limitantes pour retrouver sa pleine liberté (pour reprendre ses propres termes). Et c’est aussi dans cet optique qu’elle commence à écrire son histoire, pour donner des clefs, apporter des réponses à ceux qui en ont besoin, expliquer que nous sommes tous responsables de nos histoires à travers nos choix, sortir de cet état de victime. Nous avons tous un rôle à jouer, seul et tous ensemble.

Alors que lui souhaiter de plus que d’écrire ce nouveau chapitre de sa vie, comme elle l’a toujours fait, de manière autonome, indépendante, libre, en respectant ses valeurs, qui elle est, en s’acceptant pleinement !…L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 2023_Sylvie.jpg.

Écrit par Marlène Louisor,
Écrivaine, Biographe à « Des Mots pour une Vie »